Sunday, November 05, 2023

Quelle est la triste vérité sur les gens intelligents?

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Abdul Rahman Alzeeny

« L'homme le plus intelligent de l'histoire a eu une vie misérable »

William James Sidis, l'homme le plus intelligent de l'histoire, fils d'immigrants juifs Ashkénazes venus de Russie, né à New York le 1er Avril 1898.

William était un enfant prodige, avec un intellect remarquable et un QI estimé à 300. Il était littéralement un ordinateur humain et un dictionnaire vivant.

William J. Sidis n'a jamais eu d'enfance et n'a jamais profité d'être un petit garçon.

  • Imaginez un moment un enfant de 18 mois qui peut lire le New York Times ;
  • À l'âge de 8 ans, il parlait couramment le français, l'allemand, le russe, le turc, l'arménien, le latin et sa langue natale, l'anglais ;
  • Quand il avait 9 ans, il a été accepté à l'université de Harvard. Allons plus loin et imaginons un petit enfant de 9 ans, qui invente une nouvelle langue appelée « vendergood
     », étudiée par les linguistes et considérée comme complète, correcte et fascinante ;
  • À l'âge de 12 ans, il a donné son premier exposé sur la quatrième dimension à la communauté scientifique et la presse.

Parce que William était si intelligent, de grandes choses étaient attendues de lui, et un brillant futur lui tendait les bras.

Ses parents, un célèbre psychologue russe et une des premières femmes médecins à l'époque, avaient un objectif clair en tête : élever un génie. Ils ont éduqué son intellect et ont totalement oublié la partie essentielle : son cœur et ses sentiments.

William a montré une volonté solide et une patience pour l'apprentissage, mais était constamment exposé au public, et les médias l'ont traumatisé, si bien qu'il a commencé à se rebeller contre sa vie complexe et artificielle.

Il a eu des problèmes émotionnels sévères qu'il n'a jamais été capable de résoudre. Son cadavre a été découvert dans un petit appartement à Boston, en 1944. Il avait 46 ans et mort d'un AVC.

« Je veux vivre la vie parfaite. La seule façon de vivre la vie parfaite, c'est à travers l'isolement. J'ai toujours détesté la foule. »

- William James Sidis -

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