Wednesday, June 26, 2024

Le Président, qui a toujours appelé, lors des élections présidentielles, à faire barrage à l'extrême droite, va-t-il demander à ses électeurs de voter pour le Front populaire pour faire la même chose aujourd'hui ?

Photo de profil pour Éric Orthwein
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Sauf qu'on remarque, depuis sa dissolution de l'Assemblée nationale, que non seulement Macron intervient chaque jour (alors qu'en tant que Président de tous les Français, il devrait se placer au-dessus des partis et surtout ne pas faire campagne) mais de surcroît critique et incendie davantage le Front de gauche que le Front de droite…

Ses interventions journalières laissent entendre, dans sa critique des deux extrêmes (pas sympa pour le Front populaire qui n'est pas fait que d'extrêmes, soit dit en passant), qu'il s'acoquinerait bien volontiers avec un premier ministre RN, plutôt qu'avec un premier ministre de gauche…

Mais Macron oublie deux choses importantes au sujet du RN (ou plutôt feint de les oublier) :

  • C'est grâce au rejet du RN par les Français qu'il a été élu par deux fois président (et non pas grâce à ses "compétences exceptionnelles" (sic))…
  • Si on en est là aujourd'hui avec le RN au bord du pouvoir, il en a une grande part de responsabilité tant sa gouvernance a déçu une grande majorité de Français…

Je le trouve dès lors immature de se plaindre de cet état de fait dans ses tout récents discours, immature et irresponsable. Ou alors il nous prend pour des cons…

Mais s'il nous prend pour des incapables de comprendre tout en ayant conscience qu'il est responsable de la montée de l'extrême-droite, alors il est machiavélique comme c'est pas permis !…

Macron aura accordé davantage confiance à McKinsey (cabinet de conseil en stratégie auquel il a versé 2,5 milliards d'euros rien que pour son premier quinquennat), qu'aux Français et Françaises — au peuple.

Tel est pris qui croyait prendre : on se retrouve maintenant, à cause de lui, dans la merde…

Éric O. (un peu en colère)…


Dame au foulard : "Je voterai pour vous, dimanche, mon bon président"…

Macron : "Grand bien vous fasse, ma mie. Vous me rappelez Brigitte"…

Mari en violet : "C'est bon, Germaine ! Suce-le, pendant que tu y es !…"

 

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